LA VILLA BAHRI … L’OUBLIÉE DE AÏN-TAYA
Préambule
UNE PROPRIÉTÉ ………. UN PATRIMOINE PUBLIC
Le square de Aïn-Taya, l’église de Aïn-Taya,
le chalet normand de Surcouf, l’ex Hôtel-Bar-Restaurant les Tamaris,
la villa Bahri, l’ex Hôtel-Bar Restaurant le Corsaire*, la villa la
Turquoise, l’ex Hôtel-Bar-Restaurant les Bougainvilliers, l’ex
Café-Bar-Restaurant et Traiteur le Poirier, l’ex Restaurant les Flots
bleus, l’ex Restaurant le Dauphin de Bartoli, l’ex propriété
de charme des Sergent, les falaises de Aïn-Taya et leurs beautés
indescriptibles…
Autant de sites merveilleux, de vestiges incomparables, de
monuments publics qui nous interpellent et qui nous font revivre la belle
époque. C’est aussi une mémoire irremplaçable, inépuisable par son charme, sa beauté, son pittoresque et
son ancienneté.
Ce riche patrimoine, propriété de la collectivité publique,
n’est soumis hélas, à aucun classement juridique ni même administratif, lui
conférant un régime particulier permettant d’assurer sa conservation.
Dans ce même ordre d’idées, la publication des photos qui
trouvera son écho dans ce même cadre, ne peut être assimilée à un viol de la
propriété privée et ne saurait par conséquent engager en quoi que ce soit la
responsabilité du narrateur.
LA VILLA BAHRI -I- -AÏN-TAYA-
a. Ma
Bohème
A quelques trois cent mètres de la placette de Aïn-Taya,
en allant vers Surcouf, une vieille demeure oubliée au bord de mer
exalte tendrement sa triste complainte. Abandonnée par les siens, emportée par
la tourmente, gagnée par la mélancolie, elle tente de survivre pour mieux
évoquer la douceur de vivre d’antan et pour mieux renouer avec le passé. Les
pieds gelés dans l’eau, les yeux fixés au ciel, les bras tendus vers le haut,
comme dans un ultime adieu, elle s’efforce de remonter à la surface des eaux
pour mieux échapper à la furie des vagues et pour mieux raconter son histoire.
Une histoire qui, comme le dit l’anecdote, est une vieille histoire. Une
histoire qui n’en finit pas.
Hélas ! elle n’est plus qu’un amas de
blocs crasseux dont l’aspect hideux nous rappelle le souvenir d’une vieille
forteresse désertée par ses occupants. Pour d’autres, elle n’est plus qu’une
épave larguée par l’océan et abandonnée, tel un cachalot, sur les rives de mer
de Aïn-Taya.
LA VILLA BAHRI -II- -AÏN-TAYA-
b. Vestiges
du passé
Cette imposante masse architecturale de style
classique édifiée sur un terrain rocailleux, au tout début du siècle*
passé, dispose d’une surface de plus de 1,5ha. Elle fut l’ex propriété d’un
riche industriel allemand, nommé Müller* et porte toujours
l’appellation de villa Bahri*. Elle servit également, vers la
fin de ses beaux jours, de lieu de résidence et de villégiature au couple Favier*.
Aux abords de l’entrée principale de cette
vieille demeure, une drève entourée d’oliviers et de figuiers de barbarie
aménagée pour le repos d’un carrosse*, nous renseignent sur l’état
sauvage des lieux. Non loin de là, un petit jardin, muséum* de la
plante, abandonné par ses maîtres, témoigne encore des riches vestiges d’un
long passé tropical longtemps oublié.
Dans la cour de cette vieille maison, une belle
allée cavalière revêtue de pavé et ombragée de hauts palmiers, pins, mélèzes,
arbres fruitiers, cohabitent en toute quiétude avec le chant des cigales et les
embruns de la mer. Ce petit monde sauvage, qui semble avoir élu domicile depuis
bien longtemps, savoure dans la joie et la fraîcheur du matin le parfum naturel
des essences d’eaux douces.
Cette authentique maison chargée d’amour et de
piété promène toujours le caractère et l’esprit de son temps.
L’ensemble comprend une grande cour parsemée de
gravats et jalonnée de feuilles de platane égarées par-ci, par-là. Cette grande
demeure abrite un vaste sous-sol, douze pièces réparties sur deux niveaux et
une immense terrasse dont la façade offre une belle vue sur la mer. Accolées
aux flancs arrières, de vieilles annexes distantes quelque peu les unes des
autres nous font partager une maison de jardinier, une ancienne écurie, un
cellier, une buanderie, un chenil, une porcherie, un four à pain, un entrepôt …
. Un bel esprit jurassien qui nous fait revivre l’univers romantique et chaleureux
de Pablo* l’Espagnol.
À l’intérieur de cette vieille maison
hospitalière, pourvue d’un immense salon de réception et d’un coin repas, deux
grandes fresques en mosaïque, apposées sur le mur, aux formes rectangulaires et
aux coins arrondis, portent l’inscription vin rosé – vin rouge. Sur le
sol, recouvert de marqueterie, deux grandes cuves en porcelaine légèrement
éloignées entre-elles et alimentées par un ensemble de tuyauterie semblent
obéïr à une vieille tradition provençale. Dans ce bel appartement, au-dessus de
nos têtes, une belle peinture exécutée
sur le plafond laisse apparaître de beaux motifs religieux. Une ribambelle de
petits chérubins font la fête dans un décor fastueux. Emportés par une euphorie
extrême, ils célèbrent les noces, s’élançant vers les cieux, la main dans la
main, comme pour y savourer les joies intenses d’un paradis éternel. Telle une
tragédie grecque, deux anges accourent au loin, un long drap transparent dans
les mains pour y couvrir le corps de ces petits bambins livrés aux joies folles
de l’insouciance.
Au moment de quitter les lieux, mon
interlocuteur m’informe qu’un vieux mobilier datant de l’époque de la moitié du
XIXe siècle fut abandonné ici, lors du grand départ de 62 et
retrouvé par les nouveaux occupants. On parlera d’une vaste salle à manger, une
chambre à coucher, un buffet de cuisine, plusieurs éléments de salle à manger,
une comtoise, une desserte avec argenterie, une commode …. Autant de meubles
qui auront fait la gloire d’un vieux musée italien
Dans ce bel univers où règne un calme quasi
religieux, en toutes saisons, ne subsiste à ce jour que la douceur des vieux
jours qui semble regretter la compagnie du maître des lieux.
LA VILLA BAHRI -III- -AÏN-TAYA-
c. Regard
sur le passé
Proche de la placette de Aïn-Taya, au
sein d’un magnifique cadre, calme et paisible, repose dans l’oubli et
l’indifférence totale, une vieille maison de notable, abandonnée en cours de
chemin.
Un vaste domaine clos, érigé de vieux murs et
peuplé d’arbres centenaires, situé sur un terrain marinier dont l’emplacement
respire toujours le parfum des vieux et des beaux jours.
Ce bel endroit en front de mer inondé de soleil
dispose d’une vue impeccable sur la mer. La présence d’une nappe d’eau
souterraine et ruisselante en ce lieu lui confère une agréable fraîcheur l’été.
Jadis, cette vieille maison de campagne faisait
face à un bel environnement tranquille où domine un coteau vallonné de vigne.
On parle d’une commanderie qui aurait appartenu
à une congrégation religieuse (Trappiste …). Elle est conçue comme pour vouloir
abriter un relais de chasse pour petit et gros gibier (à poil, à plume, à
écaille osseuse …) ou pour y servir de maison de charité pour âmes égarées.
L’édification de ce bel ouvrage, en ce temps
là, à hauteur du niveau de l’eau, témoigne du génie remarquable du maître de
l’œuvre et de la qualité noble de l’ouvrage.
·
La
stabilité des parties immergées de la pierre de roche dans le sol et dans l’eau
et son étanchéité à l’état humide nous renseignent sur les propriétés
intrinsèques de ce matériau et sur la résistance qu’il aura à supporter face
aux efforts répétés des eaux de mer en furie.
·
La
solidité des portes de bois, du plancher, de la marqueterie, de la charpente,
des cloisons, des traverses et leur imperméabilité au contact de l’air humide
attestent de la particularité imputrescible de cette matière et la capacité
dont elle aura à se prémunir face aux substances nocives des eaux de mer.
·
La
dureté des métaux ferreux, portails, fer forgé et leur inoxydation vis-à-vis de
l’air marin témoignent encore des caractéristiques invulnérables de ce métal et
son inaltérabilité face aux attaques corrosives engendrées par la salinité
marine.
Sur le sommet de cette élévation, un long couronnement
auréolé d’un bel ensemble décoratif laisse entrevoir une belle lignée de feuilles d’érable dentées.
On croit savoir que c’est avec cette belle variété d’arbre fort appréciée en
ébénisterie que les marches en bois, les poutres, les rondins, les chevrons, la
charpente … des annexes ont été exécutés en ce temps là et avec le plus grand
soin.
LA VILLA BAHRI -IV- -AÏN-TAYA-
d. Il y a le
ciel, le soleil, la mer …..
Une grande terrasse baignée de soleil, face à
la mer, et au bleu azur du ciel. Un bel endroit qui n’aurait pas laissé
indifférent Pierre Loti et qui lui aurait donné même l’idée de
reconquérir de nouveau les océans.
Un vieux bâti, de vieilles pierres pour la
maçonnerie, de vieux pavés pour le revêtement de l’allée et de vieilles marches
en bois … et pour couronner le tout, de vieux arbustes et de vieilles plantes
pour le bonheur de cette petite ville d’Aïn-Taya.
Le choix de ces vieilles plantes originaires
des pays tropicaux et leur acclimatation, en ce lieu, n’est pas chose fortuite.
Il est le fruit d’une longue étude soigneusement réfléchie par le maître des
lieux, tout comme l’atteste cette plante nommée les Tamaris importée du Midi
de la France et qui donna son nom à l’ex célèbre Hôtel-Bar-Restaurant,
les Tamaris des Carreras, édifié par Lozza, en 1927. On
lui donnera l’appellation arabe de Tarfaya, probablement en raison de
cet endroit éloigné et isolé en même temps.
Remarquons la tige ligneuse de cette véranda.
Une belle variété de bois originaire des pays chauds qui a rendu l’âme, il y a
bien longtemps. Un spécimen que l’on retrouve uniquement dans les pays
asiatiques (Malaisie, Indonésie, Inde, Thaïlande, Philippines). En bon
serviteur, cette plante grimpante continue toujours de faire de l’ombre à ce
vieux belvédère de type indo-britannique à la Rudyard Kipling où la
comtesse Anna De Noailles aurait aimé* écrire ici, ses fameux recueils
lyriques.
Sur la partie arrière de cette vieille maison,
on y distingue sur les deux dernières photos, au bas des falaises, la présence
sauvage de joncs et de roseaux dont la poussée prolifique en ce lieu est
favorisée par le conditionnement d’une terre humide et d’un relief dégradé.
LA VILLA BAHRI -V- -AÏN-TAYA-
e. Vieille
mémoire du passé
Bien communal, la villa Bahri fut cédée
au tout début des années 70 par …………….. ex maire de ………… et ex
Directeur de la Société Nationale de Transport de Voyageurs -Unité 4- dont le
siège est situé à …………….. à Mr ……………., ex ministre des
transports dans le gouvernement de Boumédiène. (On remarque le lien existant
entre les deux fonctions et le rôle qu’ils peuvent jouer dans certains cas.)
C’est à l’intérieur de l’hôtel Régina
non loin de la rampe ex Bugeaud, que les formalités de l’achat/vente de
la villa Bahri furent arrêtées* entre ……………….. ex
propriétaire de l’hôtel Régina et ………………ex Président de l’A.P.N.
Une cession d’un patrimoine communal qui sera cédé à valeur d’un dinar
symbolique et notifié peu après par acte notarié établi devant maître …………
. Monsieur……………… fut également propriétaire de l’hôtel « Suède »
situé à Paris qu’il vendit à un richissime homme d’affaires algérien
nommé M…………
Objet de litige entre héritiers, frères d’un
premier et second lit, la villa Bahri demeure fermée à ce jour et ce
depuis la mort de leur père.
Visite des lieux effectuée en compagnie de l’un
des cousins des héritiers de ……………
et gardien de ladite propriété à temps perdu.
et gardien de ladite propriété à temps perdu.
Mr
MILLER, UN NOM, UNE ÉPOQUE
f. La
vieille saga industrielle des Miller
Miller, un nom de la même famille que les
Müller* et aussi célèbre que ce dernier.
Miller, un
riche industriel dont les activités techniques furent orientées essentiellement
vers les grands travaux industriels (métallurgie, sidérurgie …) la recherche
pétrolière, les équipements des mines, les transports spéciaux… en Algérie
et dans l’ex Afrique Occidentale Française Mr Miller
eut pour conseils Louis Durafour, Charles Lacan, Hubert Martin, Jean-Michel
Boreux, Pierre Jarry. L’usine qui se trouve en Algérie portait le
nom de Union Industrielle Africaine* et est
située à Maison-Carrée, sur la route qui mène à Baraki, non loin
du stade Zevaco*. L’ex siège de cette unité se trouvait au …
rue Joinville* à Alger. Aujourd’hui, une aile de cet
immeuble est affectée à la CA.SO.RAL service des malentendants.
Les indications portées sur Mr
Miller sont tirées d’un vieux Bottin colonial.
LA VILLA LA TURQUOISE -AÏN-TAYA-
-
Edifiée
en 1897, elle porte l’appellation de villa La Turquoise.
-
Une
vieille photo légende qui rappelle le vieil Aïn-Taya du début du XIXe
siècle.
-
Remarquons
le style ottoman de l’époque. Un véritable chef-d’œuvre qui ira avoisiner tant
de belles autres œuvres édifiées à Aïn-Taya et ailleurs.
-
C’est
l’ex propriété de Mr Müller qui passera beaucoup plus tard
aux mains de la toute-puissante industrie de la cellulose de l’époque, la
dynastie de Vve Cote*.
-
Müller, un nom associé à la donation d’un terrain. Mr
Müller fut également propriétaire d’une parcelle de terre, actuel
cimetière chrétien de Aïn-Taya qu’il léguera à la municipalité de Aïn-Taya
qui en fit une sépulture pour le repos de ses morts.
-
On croit
savoir que cette carte postale a été prise à hauteur de l’ex villa Bahri,
sur le côté latéral droit qui domine la villa La Turquoise, aujourd’hui,
station de bus des autocars en partance vers l’ex Suffren, Jean-Bart, La
Pérouse, Alger-Plage, Ford-de-l’eau, Alger.
-
Très
ouverte sur l’extérieur, la villa La Turquoise offre une très belle vue
sur la mer contrairement au Chalet normand dont la façade est trop
confinée sur elle-même.
-
On
remarque sur les photos du bas, à l’intérieur de cette villa, une nature
d’herbage luxuriante qui dénature tout le charme des lieux.
-
Pour
donner une âme à la photo, le photographe a bien voulu associer trois
personnages… une femme musulmane, un colon espagnol et un cocher qui symbolise
à lui seul l’arrivée des mahonnais à Aïn-Taya.
-
Observons
le regard presque débile de ce maître-cocher, la tête engoncée dans un chapeau
melon, le corps enveloppé dans un bel habit écossais, et le séant posé sur le
siège avant de ce cab … A le voir ainsi, on croirait qu’il a du mal à se
concilier avec l’effet magique de la caméra. Un sténopé avec trépied hissé sur
une hauteur.
-
On voit
assise sur un tertre de terre, une vieille femme arabe, drapée d’un haïk, qui
semble gênée elle aussi par la présence de l’appareil photo et de tout ce qui
l’entoure. A ses côtés, un colon espagnol qui paraît très à l’aise au jeu de la
photo.
Le corsaire : Mis à sac
durant les événements d’octobre 88 , Le Corsaire qui a perdu de sa verve bien
avant cette date ne renaîtra plus de ses cendres. Il sera démoli et reconstruit
par le nouveau propriétaire qui lui donnera un nouveau look mais gardera
cependant le nom.
Siècle : On croit savoir que la date
de fondation de cette grande propriété remonte à l’année 1903.
Müller : Riche notaire, selon les
uns, ingénieur de formation, selon les autres, Mr Müller fut,
disait-on, l’ingénieur entrepreneur et constructeur des deux ponts viaducs qui
relient le centre ville de Maison-Carrée à sa périphérie. Ce
nom fut extropié à la suite d’une mauvaise prononciation de la langue française
pour revêtir l’appellation de mulet. Mulet, c’est aussi
cette variété de poissons, que l’on nomme également muge, qui
venait souvent s’ébattre sur les côtes de mer de Surcouf pour
passer probablement de vie à trépas. Homonymie pour certains, simple caprice du
destin, selon d’autres, cette appellation fut donnée à tort par ces petits
garnements qui s’y rendaient souvent au bas des falaises de cette vieille
demeure, pour y pêcher cette espèce de poissons dont la présence est
surabondante, en ce lieu. On attribue également, à cette vieille maison le
sobriquet de chaâbet el mulet, en raison de ce type de poissons
dont l’espèce rare et fort recherchée demeure prolifique en cet endroit. Chaâbet,
c’est le nom donné à une cascatelle, il désigne une masse d’eau qui se déverse
en trombe sur les récifs des falaises pour s’y jeter finalement dans le lit des
rives de mer de Aïn-Taya.
Müller, Doté d’un tréma, il prend ses
distances vis-à-vis de Muller sans le tréma comme pour se
démarquer de ce dernier et afficher le sceau de la puissance et de la finance.
Tout comme le Krupp et les Heinkel, les Müller appartiennent
à une vieille dynastie de riches industriels allemands.
Bahri : Un mot arabe qui signifie
marin. Il désigne également dans le langage populaire un être oisif et sans le
sou qui, tel un larron, s’efforce de vivre aux dépens des autres. Il fait
allusion à la vie aventurière que mène les matelots qui, une fois l’équipage à
terre, tentent de se soustraire à leurs dépenses, en vivant aux crochets des
autres, tout comme le font les écornifleurs. Il emporte aussi l’idée de vous
soutirer par la ruse ou la flatterie tout ce que vous avez en poche. Il
s’applique de même à un troisième larron qui, sans le sou et les mains dans les
poches, prend tout ce qu’il trouve devant lui et s’en va. Bahri, se dit
également d’un vent doux et léger qui vous procure une agréable sensation de
bien-être et de fraîcheur sur tout le corps.
Favier : Un chapeau feutre sur la
tête, une canne à la main, une démarche modérée, c’est le comte Favier qui
promène en ces années 50, le look d’un gentleman. Certains lui prêtent le titre
de directeur du Crédit Lyonnais. Quant à Madame Favier,
douce et d’une grande amabilité, elle fut, disait-on, une excellente gastronome
qui appréciait les plats riches en crevettes (de l’avis même de ceux qui lui
ramenaient des cageots de crevettes et de crustacés).
Carrosse : Le vocabulaire français ne
manque pas de qualificatifs pour désigner cette fois un fiacre, un hippomobile,
un cabriolet …
Muséum : Un vaste parterre et une belle composition de
plantes rares et très recherchées de nos jours qui ont perdu de leur verve
depuis bien longtemps et qui n’en finissaient pas de se lamenter.
Cave vinicole : On me montre du doigt
l’emplacement où se trouvait exposé jadis, en plein air, un pressoir à vendange
dont il ne reste plus rien aujourd’hui. J’ai eu à connaître également l’endroit
où demeurait confiné un vieux poêle à bois remplacé il y a très longtemps par
un poêle à mazout.
Pablo l’espagnol : N’oublions pas le télé-film de la fin des
années 60, inspiré du roman de Bernard Clavel, qui a longtemps
marqué les ruisséens.
Aurait aimé : Dans l’utopie,
bien-sûr.
Arrêtées : C’était vers la
fin des années 90.
Müller : Tout comme la préposition
« de » que l’on appelle particule et qui indique et accompagne un
titre de noblesse, le tréma qui se veut aristocrate enfile un costume de tissu
alpaga gris à la manière d’un gentleman écossais et se couvre la tête d’un
chapeau tyrolien garni de deux plumes d’aigrette de chaque côté des bords.
Zevaco : On est à quelques pas de
l’ex briqueterie Altairac, de l’ex minoterie Durroughs,
de l’ex société des grands travaux publics Laurent et Bouillet ,
du stade Zevaco et de l’ex usine de voitures Renault.
Vve Cote : Le siège de ces ex
établissements qui eut pour gérant Henri Cote se trouvait au
…………….. bd Sadi Carnot, actuel Hassiba
Ben-Bouali - Alger. Ils disposèrent également d’un local non loin
des ex Forges Garcia du Ruisseau lequel domine l’actuel
marché Le Revoil. À ces derniers, s’ajoute un autre entrepôt lequel
fait face à la mairie de Belcourt et dont les murs tombés en
décrépitude n’offrent aujourd’hui rien de nouveau.
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