mercredi 28 août 2019

EDMOND SERGENT

LES DOSSIERS DE L’HISTOIRE
EDMOND SERGENT, UN PASTORIEN À SURCOUF
Préambule
MERCI … ELLE M’A DIT MERCI
Qui est ce facteur qui me ramène à chaque fois des nouvelles toutes fraîches de mon Algérie ?. Un beau pays que je n’ai plus revu depuis mon départ en 1962. J’avais à peine 11 ans.
Aujourd’hui, c’est dimanche. Il est 15h00 du soir. Il fait beau, très beau même. Ce jour là, je suis dans la véranda en compagnie de plusieurs de mes amies, T……., J…….. et F……… . Toutes comme moi, les trois premières appartenaient à l’Algérie française et habitaient la banlieue d’Alger. La dernière, native de Bordeaux est une amie de longue date. E…….., mon mari est dans le salon, les yeux rivés comme toujours sur son micro. Ce soir là, il m’interpelle. Il ne cesse de m’appeler, C…….., vite ! vite ! Viens voir, c’est ton école qu’on voit sur l’écran. J’accours, on accourt. Je m’approche de lui, toute tremblante. Je ne parle pas. Je regarde l’air hébété. Je n’arrive plus à trouver les mots.
Près de 53 ans ressurgissent d’un coup…. Je reconnais d’emblée le perron de l’école, la porte d’entrée que je franchissais matin et soir. Le chemin que j’empruntais pour me rendre à l’école…. Ça me fait mal, mais ça me réjouit. J’aime… . L’Algérie à fait de moi une femme.
Mon Dieu, moi qui appartenais à une terre chaude, à qui mes aïeux m’ont appris toute petite à rendre coup sur coup, à sourire à chaque fois qu’on m’offrait un bonbon, n’arrive plus à dire merci ni à trouver les mots qu’il faut.
J’ai tout perdu, j’ai tout oublié, y compris les notions de bienséance, depuis que j’ai quitté l’Algérie, où j’ai appris encore enfant à réciter la bénédicité avant de passer à table et à prononcer la formule rituelle au moment de me mettre au lit. J’ai tout oublié…..
Cette nuit là, je n’ai pas dormi. Merci !

EDMOND SERGENT, UN ENFANT DE LA VILLE DE SURCOUF - AÏN-TAYA-
Grande figure de la médecine coloniale des maladies exotiques (hygiène de santé publique, prophylaxie et sanitaire et même animale et végétale…).
-         Directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie de 1910, date de sa nomination à 62, date de son départ d’Algérie.
-         Membre influent, jusqu’à la fin de ses jours, à l’Académie des Sciences d’Outre-mer….
Une vie toute entière consacrée au service de la médecine et de la recherche médicale.
-         Microbiologiste, vétérinaire, naturaliste… Sergent s’intéressa de très près aux maladies endémiques qui menacent l’homme dans son existence, telles que la malaria, la peste, le typhus, la syphilis, le trachome, la teigne… il mena également une lutte sans merci contre les maladies contagieuses qui s’attaquent aux bétails, aux plantes et à la botanique… Des maladies peu répandues en Europe et qui vont ouvrir peu à peu la voie à de nouvelles découvertes universelles. Sergent en sera le précurseur.


a.      EDMOND SERGENT, UN LONG PARCOURS AU SERVICE DE LA MÉDECINE
Ses différentes missions de travail le menèrent dans les contrées les plus lointaines du sahara algérien et de l’Afrique noire où il eut à effectuer de nombreux travaux de recherches et d’expérimentations sur les maladies, dites à l’époque, indigènes. Et c’est ici, qu’il rencontra pour la première fois, en 1907, le Père de Foucauld, un missionnaire français, établi depuis peu au sahara, qui l’aida beaucoup dans ses recherches et essais médicaux. Il lui fournira de précieux renseignements sur la vie des caravaniers au sahara et les liens étroits qui les unissaient aux camélidés. Le premier, médecin et fils de St Cyrien et le second, St Cyrien lui-même, le climat n’est que cordial.
Le Père de Foucauld, un allié de taille qui lui sera d’un bon apport dans sa mission de travail tant par la personne légendaire qu’il fut que par la langue aidant, qui les rapproche.

b.     LE RISQUE DE L’AVENTURE
On imagine les dures conditions de travail, le risque de l’aventure et les aléas de la route, auxquels se trouve confrontée quotidiennement l’équipe médicale, tout au long de son parcours, dans un pays que l’on ne connaît pas et que l’on redoute, de surcroît, pour plusieurs raisons :
-         Chemins inexistants et sentiers impraticables.
-         Terres marécageuses, impénétrables parsemées de joncs, de roseaux et infestées d’insectes.
-         Présence de cadavres d’animaux morts abandonnés en pleine nature.
-         Raréfaction de l’eau potable et eaux de puits infectées de germes.
-         Odeur pestilentielle des eaux putrides.
-         Risque de transmission de germes infectieux que l’on peut contracter à tout moment au contact des personnes malades.
-         Absence d’éclairage, l’expédition militaire dut se munir vers la fin du XIXe siècle de lanternes pour pouvoir s’orienter dans l’obscurité.
Enfin, l’on mesure le long calvaire que l’on ressent à dos de cheval, assis sur une selle, tout au long d’un long parcours, aussi long que celui qui relie Alger à Médéa, à Tiaret, à Saïda, à Mascara, à Djelfa
Que dire alors d’un trajet long et aussi distant que celui qui vous mène à Tamanrasset ou à Béchar.
On évoquera également le manque de moyens de locomotion adéquat pour ce genre de travail. L’équipe médicale dut se faire accompagner en cette moitié du XIX° siècle d’une expédition militaire et emprunter un attelage de chevaux qu’il va falloir ménager à chaque fois.
Deux évènements grandioses vont marquer vers le milieu du XIXe siècle l’histoire de la colonisation en Afrique.
Ce fut d’abord, l’inauguration de la ligne de chemin de fer en 1857 qui relie AlgerBlida et auquelle assistait en qualité de journaliste l’écrivain Théophile Gautier. Le second est sans doute le percement du canal de Suez en Egypte par Ferdinand de Lesseps à quelques années d’intervalle.

c.      LA MORT DES FRÈRES SERGENT… UNE GROSSE PERTE
Sergent* eut le malheur de porter le deuil quatre fois dans sa vie. La mort de son frère Etienne, véritable compagnon d’études et confident irremplaçable, l’a profondément affecté. Elle l’a privé d’un collaborateur remarquable, et mis fin à une œuvre commune de plusieurs années de travail au service de la médecine de l’entre-deux-siècles. Etienne est parti sans avoir eu le temps de savourer les délices de la libération ni celui de voir aboutir à maturité le fruit de ses recherches.
La seconde fois, ce fut au moment de quitter Surcouf, en 62. On ressent la peine immense qu’il eut à se séparer de ses livres, un véritable trésor de guerre et de son patrimoine exotique, purs produits de longues et dures années de labeur.
La troisième  fois, c’était l’instant, où il dut prendre congé de l’Institut Pasteur d’Algérie, quelques mois après avoir quitté Surcouf. Une ville qu’il appréciait tant et une Algérie qu’il privilégiait par-dessus tout.
On ne connaît pas grand-chose sur sa vie privée, mais une chose est certaine, aux yeux de tous, Sergent n’aurait jamais pu mener à bien son travail sans qu’il n’eut à ses côtés une femme dévouée et compréhensive qui saura le comprendre et l’aider dans les moments difficiles de la vie.
Enfin, la dernière fois, c’était pour rejoindre « le sommeil des justes ». Sergent est parti, mais cette fois, pour y retrouver ses amis de l’au-delà, les Pastoriens, qui n’attendaient que lui pour y récolter le fruit de leurs semences.


d.     LA MAISON DE CAMPAGNE D’EDMOND SERGENT           -  SURCOUF    -  AÏN-TAYA -


À cet bel appartement de la rue Michelet, s’ajoutent deux autres grandes propriétés, distantes l’une de l’autre, situées à Surcouf. La première, belle et spacieuse offrait un cadre de vie agréable, pour un homme de sciences tel que lui. C’est dans cette merveilleuse résidence de maître que Sergent et sa famille séjournaient pendant les vacances et quelquefois les week-ends. C’est ici, qu’il accordait audience à ses pairs, à ses disciples et à ceux qui venaient lui rendre visite régulièrement pour s’abreuver de ses conseils. Sergent disposait à l’intérieur de cette vieille demeure, d’une riche bibliothèque médicale et d’une vaste collection naturaliste où il consacra une grande partie de son « temps libre » à l’étude des insectes, des plantes, des palmacées, de la botanique, du bétail et de la zoologie.
Sergent fit don d’une petite parcelle de terre, située à l’arrière de cette maison de charme, à son ex jardinier et gardien nommé ……………………… décédé, il y a plus de 40 ans. Aujourd’hui, y demeurent les enfants et petits-enfants de ce dernier. On se trouve à une quarantaine de pas derrière l’ex atelier des forges de maréchal-ferrant de Charlot Meidier (excusez l’orthographe).

Le narrateur déplore la mauvaise qualité des photos dont la défectuosité est liée à l’infiltration d’une bulle d’air embuée dans le foyer principal du portable.


e.      LE JARDIN LABO D’EDMOND SERGENT                         -  SURCOUF  -       AÏN-TAYA -     
   
De l’autre côté de la chaussée, face à cette magnifique maison de campagne on y distingue au loin une autre demeure de Sergent cachée dans les bois. Elle jouxte à sa gauche l’ex propriété des Ricci et des Dupepet et avoisine à sa droite le Chalet normand et l’ex maison des Bénéjeam. Elle ira rejoindre vers l’extrême droite une vieille demeure, celle des Artand.
Cette belle propriété de maître dispose d’une grande étendue de terre qui va beaucoup plus dans le sens de la largeur et qui trouve sa fin à la limite des falaises de mer de Surcouf.
A la lisière de ce « petit bois », une belle variété de plantes, arbres, feuilles, palmiers… que Sergent ramena lors de ses différents séjours en Afrique noire. Un petit paradis exotique dont l’espèce rare demeure introuvable de nos jours même en terre d’origine. C’est ici, que Sergent fructifia le produit de ses travaux et recherches. Et c’est ici, qu’il cultiva sa passion de grand maître collectionneur.
Non loin de là, un beau pavillon de charme ex bureau de travail et d’études de Sergent. On y retrouva en 62, à l’intérieur de cette vieille demeure une petite collection naturaliste et de vieux registres soigneusement entreposés, au bas de la demeure dont le volume de chacun d’eux est aussi épais que ceux qui appartenaient à l’Etat-civil et dans lesquels Sergent porta les différentes étapes d’une bonne classification botanique :
-         Type de familles (classe, ordre, sous-ordre…)
-         Cycle de reproduction de chaque espèce végétale.
-         Fragments de bois, d’écorces, de lièges collés sur les feuilles.
-         Pays ou région de provenance de chaque plante et date de sa plantation.
-         Gravures ou dessins faits à la main.
-         Chaque description portée sur le registre correspond à une allée, rangée, lignée… répertoriées d’un numéro facile à les retrouver.
Aujourd’hui, y demeure dans ce bel endroit, ombragé de hauts arbres et de beaux palmiers, la veuve Djillali dont le mari Ghaleb décéda, il ya plus de 2 ans, des suites d’une longue maladie. Ce dernier ex professeur en médecine à l’hôpital de Aïn-Taya est le fils de l’ex éminent mufti d’Alger, Abderrahmane Djillali.

f.        LE MODÈLE SERGENT                                                -  SURCOUF  -             AÏN-TAYA -
Edmond Sergent qui passa plus de 52 ans de sa vie à scruter, chaque matin, du haut de l’Institut Pasteur d’Algérie, le jardin d’Essais du Hamma, l’ex école d’Horticulture, la mer des Sablettes, et à sa gauche « les chutes » du Hamma, fut impressionné par le charme pittoresque de l’endroit. C’est ce même cadre que Sergent a voulu transposer et recréer à Surcouf, face à sa belle résidence, et lui donner un sens, à chaque fois, qu’il se rend dans cette belle ville. Il y redonnera vie à un merveilleux jardin tropical qui ira dominer de loin la mer de Surcouf avec à sa gauche, la source de Aïn-el-Beylick à qui il sera attribué beaucoup plus tard le nom de Aïn-Taya.

LE GRAND DÉPART DE SERGENT                                    - SURCOUF -            AÏN-TAYA
Sergent quitta Surcouf en 62, quelques mois avant l’indépendance du pays. Contrairement à ce qui a été dit, Sergent ne brûla pas ses livres. Certains de ses ouvrages, brochures, prospectus, documentations pharmaceutiques… auxquels il n’y attachait que peu d’importance furent livrés à la proie des flammes. Ceux qui présentaient le plus d’intérêt à ses yeux furent emballés dans des cartons et acheminés vers son appartement de la rue Michelet pour y être transférés ensuite en France. Sergent confia, peu après son départ de Surcouf, en 62 les clés de sa belle résidence ainsi que l’ensemble de ses meubles et de sa bibliothèque – peu de livres y restaient – à Mme Gand (excusez l’orthographe). Une voisine qui résidait dans la villa qui fait face à l’ex Pâtissier-Traiteur Le Poirier*. Mme Gand quitta Surcouf, au début des années 70, sitôt son mari décédé et après avoir remis les clés de la résidence principale de Sergent à un ex colonel de l’A.L.N nommé ………………. La vie n’ayant aucun sens à ses yeux, disait-on, son mari n’est plus de ce monde, elle emménagea de Surcouf, fuyant sans doute la solitude, pour s’y installer dans son appartement de la rue Michelet ex domicile particulier de Sergent.

g.      LE LIVRE DE MON AMI
On ne sait pas ce qu’il est advenu de l’ensemble des livres confiés par Sergent à Mme Gand et jalousement conservés par cette dernière, jusqu’à son déménagement de Surcouf vers Alger. On saura toutefois que certains de ces ouvrages furent récupérés par Chérifi Med âgé aujourd’hui de près de 77 ans. (Cela en valait la peine tout de même). C’est lui, dit-on, ce jeune homme, âgé à l’époque, de 22 ans en 62 qui aida Sergent à mettre de l’ordre dans sa bibliothèque et à emballer et empaqueter ses livres, peu avant son départ de Surcouf pour la rue Michelet. Et c’est toujours lui qui veilla durant près de 5 jours au gardiennage de ses livres entreposés dans son appartement de la rue Michelet, bien avant leurs mises en containers et leur expédition à destination de la France.
Le narrateur vient d’apprendre avec tristesse le décès brutal de Chérifi Med survenu le samedi 17 février 2018, peu après son admission à l’hôpital de Aïn-Taya. L’inhumation de la dépouille mortelle du défunt aura lieu le jour même au cimetière des Heuraouas.


Ci-dessous, les 3 premières feuilles d’un livre ayant appartenu à Sergent, longtemps conservé par Mme Gand et finalement récupéré par Chérifi Med qui le remis au narrateur. On voit portée sur la page du milieu, émaillée par la signature de la nièce de Chérifi, une dédicace écrite de la main de l’auteur du livre, qui dit : 
« A mon cher beau-frère Augustin et à ma chère belle-mère Mathilde. En témoignage de ma profonde affection ».    Mathis



h.     L’EX DOMAINE SERGENT                                         -  SURCOUF -       AÏN-TAYA -
Nous sommes à l’orée de ce jardin labo. – une riche végétation luxuriante – actuelle propriété Djillali. On y aperçoit au loin une vieille et charmante demeure. Elle dispose d’une magnifique vue sur la mer. Tout comme la première, elle fut également l’ex propriété de Sergent. Légèrement plus loin, une annexe qui paraît quelque peu isolée de ses dépendances. C’est ici, à l’intérieur de cette attenance, me disait mon interlocuteur, que Sergent y entreposa son matériel de pêche et de plongée sous-marine (barques, équipements de plongée, canne à pêche…)
Une large étendue de terre nous sépare de ce jardin labo. Ce bel et grand espace de terre suscita bien des convoitises et fera l’objet, comme tant d’autres grandes propriétés à
Aïn-Taya, à Surcouf, à Suffren d’un démembrement par les services* de la ………… . Il subira le même sort que l’ex ……………  de ……………  qui sera amputée de sa ouche*.
Au-delà de ce pavillon et jardin labo, actuelle propriété de l’honorable famille Djillali, cette longue et large surface de terre fut octroyée toujours par …………… à 3 acquéreurs* ». Le premier cèdera peu après sa part au second qui en fera de même au profit du troisième lequel en fit bâtir* à son tour, accolé à cette vieille demeure, un hôtel, à fleur d’eau, qui ira même empiéter sur les rives de mer de Surcouf et qu’il baptisera la Turquoise. C’est ici, dans cet hôtel que Mme Elisabeth de la Tribonnière, accompagnée de sa suite, y passèrent la nuit du samedi 23 septembre 2017.

i.        SUR LES TRACES DE MES AÏEUX
Lors de mon travail d’investigations, deux amis, Hocine le marchand de légumes dont l’étal se trouve à la droite de l’ex propriété Sergent, actuelle résidence de la veuve ………………….. et Chérifi Med, jardinier et gardien du pavillon (jardin et labo.) de Sergent, actuelle demeure de la veuve Ghaleb m’informèrent de la visite surprise de Mme Elisabeth de la Tribonnière, petite-fille de Sergent, accompagnée de son fils - probablement Xavier de la Tribonnière - et de son petit-fils, à Surcouf et de leur rencontre avec les veuves …………….......... et Djillali, un vendredi 22 septembre 2017, soit 5 jours avant ma visite en ces lieux.

Ce récit est conçu avec l’étroite collaboration des gens de Surcouf et de Aïn-Taya.



Sergent : Quand verra-t-on une rue au Hamma ou à Surcouf baptisées aux noms des Frères Etienne et Edmond Sergent portant l’inscription – vainqueurs des maladies coloniales ?
Le Poirier : Ce bel établissement qui a connu des jours heureux en son temps, fut démoli par l’actuel propriétaire, un 12 février 2012, pour y connaître un nouveau type de construction.
Services : Là, où la main passe et repasse et ne laisse aucune trace et où elle arrive à se glisser facilement auprès d’humbles personnes. Un système de collectivisation emprunté au modèle bolchevick sauf qu’il ne regroupe pas la majorité cette fois, mais une clique d’amis.
Ouche : Profitant d’une brouille au sujet d’un héritage entre membres d’une même famille, ……………  y concédera le verger y attenant, propriété de cette même famille, à un …………… .
Pour des raisons qui relèvent d’un ordre juridique, l’auteur préfère ne pas s’exprimer sur le sujet.
AcquÉreur : Même le fils de l’ex …………… y aura droit à un petit bout de terre où il se fit construire un local.

BÂtir : Pour y pouvoir construire cet hôtel il a fallu couper quelques arbres au ras de la souche même.

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