dimanche 1 septembre 2019

QUI ÊTES VOUS MR...?

Préambule
LE LANGAGE DES MAMANS
Cette vieille dame originaire de Lyon ramena de son merveilleux séjour en terre d’Irlande un beau tableau, signé Pierrot Leboeuf. Une vieille nature morte, dont elle fit cadeau à son fils. Ce dernier qui s’appelait lui-même Pierrot Leboeuf - il portait le même nom et prénom que le portraitiste - en resta tout ébahi. On y parlera d’un inoubliable cadeau surprise fait par la maman.
Raconté en 1975 par, Pierrot Leboeuf lui-même, le fils de cette vieille dame, ex cadre de haut-rang dans l’Etat-major de Berliet Algérie.

LES DOSSIERS DE L’HISTOIRE

LE POIDS DU NOM
Soucieux de préserver l’intégrité morale des gens afin qu’ils n’aient pas à subir le poids d’un nom trop lourd à porter. Conscient du préjudice psychologique que certaines révélations puissent entraîner …., les noms, lieux, dates, photos ou autres … ne peuvent être donnés, au risque qu’ils ne soient usurpés et exploités à des fins, autres que celles qui appartiennent à l’histoire.


Compte tenu du lien historique et inédit qui accompagne ce récit, les articles consacrés à cette rubrique et relatifs à la vie, au passé et au parcours de D…………., en Algérie ne seront pas publiés sur les pages de l’internet.

La France est occupée par les allemands. Le gouvernement de Vichy se rallie à l’Allemagne nazie. L’Amiral Darlan est seul maître en Afrique du Nord. Les pleins pouvoirs lui sont confiés. Disloquées, les troupes françaises d’Algérie ne répondent plus. Ils n’arrivent plus à s’y retrouver. Ils se recherchent dans la pénombre. D………….. est probablement celui qui saura consoler les uns et concilier les autres.

année 1928
LE TITANIC DE D……………………….
D………………. fut, disait-on, le premier citoyen français à acquérir une voiture de marque AMICARD dans ce petit bourg de ……………. . C’était vers l’année 1928. La nouvelle se répandit aussitôt à travers tout le village. Le crieur ou « berrah » pour les arabes venait d’en faire l’écho dans les coins les plus reculés de la mitidja. On venait la voir de partout. Elle valait, il est vrai, la peine de se déplacer. Elle faisait l’admiration de tous et même des plus nantis. On la regardait avec ferveur. On la scrutait avec un effroi quasi religieux. On la palpait avec d’infinies précautions. Les arabes et comme en de pareilles circonstances, se tenaient comme toujours à l’écart, les bras ballants et les yeux grands ouverts. D………………. est là, debout, en grand seigneur, les bras croisés à hauteur du torse, les mains sur les hanches ou les doigts posés sur le poignet de la voiture comme pour ouvrir la portière. D………………. n’en finit pas d’immortaliser ces moments intenses de bonheur. Il venait de créer, ce jour là, la légende vivace de l’homme venu d’une autre planète. On aurait aimé que le sténopé fut là pour couvrir cet évènement grandiose. Tout le monde est heureux. Le petit village de ………………… nageait dans la joie et l’orgueil. C’est La Belle Epoque dans le Tout-Paris mondain et en cette même année, Georges Duhamel évoquait avec une pointe  d’humour le mot Teuf-teuf avec « pas de bobo, jeunes gens » dans Chronique des Pasquier.
D…………………, Un nom bien orgueilleux pour un vieux village, naguère ……………………

Raconté par les ex valets de ferme de D……………….. à leurs enfants et leurs petits-enfants et rapporté par ces derniers.

…………………. Il y aura bientôt un siècle
a.      LE MYSTÈRE D…………………..
Le récit qui suit ne repose sur aucune référence bibliographique, il est le produit d’une longue et minutieuse recherche faite par le narrateur. Il est basé sur les dires et les témoignages de certaines grandes familles représentatives et crédibles dont les parents et/ou grands-parents ont servi comme valets de ferme, défricheurs, vendangeurs, moissonneurs, domestiques, surveillants de domaine ……………. sur les ex terres* de D………………. et même à l’intérieur de sa propriété de campagne.
Ce dossier sera mis longtemps en hibernation, soit près de douze ans, dans l’attente de voir réapparaître de nouveaux éléments pouvant concourir à la recherche de la vérité. Hélas ! les personnes ayant connu D……………. et travaillé chez lui ne sont plus de ce monde. Ces derniers, nous ont quittés vers le début des années soixante-dix. Par précaution et comme en de pareils cas, l’auteur qui préfère laisser le soin à ceux qui l’ont connu, se garde d’évoquer un quelconque jugement sur cet homme qui, semble t’il, aurait pour mission de prospecter les richesses du sous-sol algérien et qui, toujours à en croire ces mêmes affirmations, serait un agent français à la solde de la Wehrmacht. Un monsieur qui fut imprégné très tôt, me dit-on, des théories pangermanistes et qui emporté par l’ivresse éphémère des plaisirs mondains de son temps, renonça à cet idéal si cher qui a pour devise : Patrie, Liberté, Travail.

un mois de juin 2004
Informé deux semaines à l’avance de l’objet de ma visite, H……………….. m’invite à passer le voir le samedi prochain, un jour d’un mois de juin 2004. « Je vous attendrais comme convenu » me dit-il au téléphone. Ce jour là, H……………….. me reçoit dans son vaste domaine. Une riche plantation arboricole où se côtoient, à perte de vue, une grande variété d’arbres fruitiers (pommiers, poiriers, pêchers, pruniers, cerisiers, orangeraies …). Un véritable « jardin d’Eden ».

un mois de juin 2004

b.     LA LÉGENDE DE D…………………….
C’est dans la douce fraîcheur d’une belle matinée d’un mois de juin que je me suis aventuré sur les vertes terres des Ouled B……………….. Une terre docile, généreuse et pleine de vie qui respire toujours le tumultueux parfum d’antan. Aujourd’hui, je suis l’hôte à déjeuner de H………………. l’aîné de la famille et l’un des gros héritiers des Ouled B……………… . Une vieille lignée de notables musulmans qui traîne avec elle une longue et vieille histoire coloniale. Il fait beau, très beau, ce jour là. Nous voici, dans cette immense cour, attablés autour d’une tasse de café et de quelques verres de jus, à l’ombre d’une vieille bastide chargée, elle aussi, d’une riche et inépuisable mémoire. D’habitude, peu bavard et difficile à apprivoiser H………………. me parle d’abord et avec aisance de ce petit bourg de la mitidja. « Le bel Alger » se plaît-il à le nommer. Ensuite de B…………………(1) de D……………………. (2) et de K……………………..(3). Ces trois premiers pionniers à qui il a fallu plus de trente ans pour défricher cette terre inculte et la rendre fertile. Un vrai travail de titan, reconnaît-il. Ecoutons B…………………… égrener son vieux chapelet.



c.      MÉMOIRE DU TEMPS PASSÉ
Et si l’on parlait des ex terres de B………………(1) de D………………. (2) et de K………………..(3), lança-t’il d’emblée avant même d’engager la discussion. À ce propos, j’aimerais vous dire qu’on a reçu si je me souviens bien, vers l’année 64, la visite de l’un des fils de K………………….(3). Ce dernier se présenta devant nous, sur le chemin qui mène à nos terres, à bord d’une 203 de couleur noire, mise à sa disposition par les services du consulat de France. Il devait y avoir près de 75 ans, ce vieux monsieur. Mon père A………………….. qui était toujours en vie, en ce temps là, lui a servi de guide, ce jour. Sitôt à l’intérieur du domaine, il ne cessa d’y regarder à droite puis à gauche, de tourner par-ci par-là, comme s’il avait un compte à régler avec la nature. À le voir ainsi, on aurait dit qu’il palpait du regard le charme enivrant du paysage, la douceur de l’endroit et la beauté féerique du cadre champêtre. Il se rendit ensuite, toujours accompagné de mon père, vers notre maison de campagne, s’arrêta subitement cette fois, leva la main et direction de l’une des fenêtres, et s’écria fou de joie : « C’est ici, c’est ici, dans cette pièce que j’ai vu le jour ». L’émotion fut à son comble. Il avait les larmes aux yeux. Difficile à les retenir à cet âge là, et en ce moment même. Ils restèrent ensemble un long moment à se remémorer le passé, puis comme pour le consoler, mon père lui fit changer d’itinéraire. Il reconnut en cours de chemin un vieil enclos dépourvu de clôture, qu’il s’empressa de nous montrer du doigt. « C’est ici, que l’on y enfermait les chevaux de la ferme », disait-il. « Des pur-sang anglais », ajouta-t’il ………. Et, c’est finalement tout près du bûcher qu’il préfère s’attarder et évoquer avec mon père les rudes journées d’hiver où il prélevait, jeune enfant, les rondins de bois avec les gens de la ferme pour allumer le feu de la cheminée murale ………
Autant de vieux souvenirs qui devaient à mon avis lui rappeler beaucoup de choses, c’était la première fois de ma vie que je voyais un homme surexcité, nous confia notre père. C’était aussi un dernier adieu qu’il adressa à cette terre, qu’il avait connu très jeune. Certes, il nous a quittés le cœur gros mais rempli de joie.
Trois années plus tard, ce fut le tour de deux citoyens français de venir chez nous. C’était deux jeunes appelés qui eurent à effectuer leur service militaire vers les années 50 à ……………… et ravis de se retrouver une seconde fois en terre algérienne, après tant d’années d’absence. Le but de notre visite, précisèrent-ils à notre père est de sentir une nouvelle fois l’odeur de la terre, le parfum des pins et des eucalyptus, de revoir les chemins tortueux, les buissons embroussaillés, les ronces enchevêtrées … Une belle nature quelque peu sauvage mais fidèle qui ne nous a pas trahis durant notre service militaire auquelle nous devons encore une fois reconnaissance et pour longtemps. Un petit coin que nous ne sommes pas prêts d’oublier, avaient-ils ajoutés une dernière fois à notre père, avant leur départ ………… .

a.     À la recherche du temps perdu …


Tenez, suivez-moi, me dit-il, je vais vous montrer quelque chose de très important et il m’entraîna par le bras vers un vaste et immense hangar. Une fois à l’intérieur, il ajouta le doigt pointé au sol. C’est ici, que gisait parmi tant de précieux objets l’épave du petit avion de D……………… . Il ne restait hélas plus que le cockpit et quelques débris métalliques (tableau de bord, système d’aiguillage, de pilotage, des coussins …) que j’ai cédés, il y a plus de quinze ans à un ferrailleur. Il n’y a pas que ça, poursuit-il les yeux toujours fixés à terre comme à la recherche de quelque chose. Il y avait aussi une  cloche en bronze massif munie d’un brayer destiné à soutenir le battant, sur lequel fut gravée l’inscription 1872. On y voyait même apposée sur le tambour de cet instrument une estampille portant en gros caractères le nom du fabricant, suivi de quelques initiales. Elle devait peser pas moins de 80 kg et est même dotée d’un crucifix suspendu à une longue chaînette. Une vraie mastodonte, cette cloche comparée à celle d’aujourd’hui. D’ailleurs on n’en voit plus pareille de nos jours. Un bel objet d’art que j’ai fini par remettre il y a plus de quinze ans à quelqu’un de plus malin que moi. Elle aurait fait le charme du musée de la cloche, quelque part en Europe, me fit savoir un émigré de retour au pays. La pauvre, c’était elle qui soulageait les maraîchers de ce dur labeur et qui faisait aussi le bonheur de ces gens là, en les appelant à la pause de midi. De plus sot que moi, il n’en existe pas, croyez moi, s’écria-t-il, comme pour se confesser. Et ce n’est pas tout, ce n’est pas tout, il n’y a pas que ça, ne cessa t’il de rajouter, le regard toujours rivé à terre. C’est ici, en ce lieu même que furent parquées huit longues barques alignées les unes auprès des autres. Elles devaient mesurer près de 6m de longueur chacune et étaient destinées, semble t’il, à l’odyssée marine de cet homme … Pour une fois, H ……………….  se garda de prononcer le mot « céder » comme s’il venait de déplorer à l’instant même leur débarras. Ah ! ce D…………., on aurait dit qu’il voulait accaparer à lui seul, la terre, la mer, le ciel … Un vrai génie, ce monsieur, un vrai génie qui avait une grande longueur d’avance sur son temps, s’exclama-t’il de nouveau. Il s’arrêta quelques instants comme pour reprendre son souffle puis enchaîna une nouvelle fois. Vous voyez cette grande maison, me dit-il, en pointant le doigt vers une vieille et charmante bastide, pourvue d’une porche à l’entrée. Mon frère qui l’occupait et qui l’occupe toujours a voulu supprimer ou modifier une fenêtre pour en faire une porte-fenêtre. Devinez ce qu’il vit dissimulé sous la partie basse et à la droite de ce cadre en bois. Il y trouva un gros verre de cristal dont la forme rappelle celle d’une chope de bière et dont les contours cachaient au fond de celui-ci un papier froissé recouvert d’une légère couche de mortier.
-         Et qui y a-t-il écrit à l’intérieur de ce papier ? Vous savez que c’est important, très important, lui ai-je fait remarquer, aussitôt.
-         Peut-être que oui, peut-être que non, reprit-il sur un ton quasi perplexe. D’ailleurs, nous autres arabes, on y attache que peu d’importance aux écrits du roumi. De toute façon, le verre de cristal se trouve toujours entre les mains de mon frère …………….………. .
Cette fois, ma question parut l’indisposer. Je le sens mal à l’aise dans ses propos, comme s’il ne voulait ne pas y aller plus loin. J’ai dans l’idée qu’il ne m’a pas tout dit et qu’il cherche à s’apitoyer sur les vieilles coutumes rétrogrades de nos aïeux, dans le but de me cacher quelque chose d’important, longtemps oubliée. Etait-il en mauvais termes avec son frère, ou ne voulait-il pas parler de ce qui ne lui appartenait pas ? Je n’insistais pas. Et puis à quoi bon vouloir réclamer le verre de cristal, car privé d’oxygène durant plus d’un siècle et demi, il ne servira sans doute à rien. Je crois qu’il est préférable de passer à autre chose et pour mieux le ménager, je lui pose la question suivante :
-         Maintenant, parlez-moi de cette girouette, lui-ai-je aussitôt demandé.
-         Vous avez entendu parler, vous aussi, de cette girouette, me répondit-il, visiblement surpris par ma question. Ah ! cette girouette, on l’appelait le coq du village. Qu’elle était belle et hardie. Elle fut la première à poser le pied dans ce petit bourg de ……………. et bien avant la venue du premier défricheur. Elle était aussi vieille que la ville de …………… . Elle avait l’œil sur tout se qui bougeait ou se tramait, ici. On disait pour plaisanter qu’elle faisait la pluie et le beau temps. Elle était fière de son image de marque, les édredons solidement fixés sur un socle en métal et le buste majestueusement hissé sur un mât métallique. Selon les vieilles croyances populaires du roumi, elle incarnait tout comme le verre de cristal, la fécondité, la fertilité, l’abondance et la richesse de la terre et du sol. « Un signe de baraka », selon nous autres, arabes. Hélas ! elle a fini au grand désespoir des gens de la mitidja par perdre le cap cardinal et voguer « aux quatre vents* » vers d’autres cieux. Elle s’ennuyait. Elle est partie rejoindre les siens, sans doute. Sa disparition remonte à l’année 66. Elle a laissé choir cette vieille nichée de cigognes comme pour leur rendre la liberté, emportant avec elle tant de vieux souvenirs ensevelis. C’est toute la mémoire de la mitidja qui nous a quittés. C’est aussi une bonne partie de l’histoire de cette riche plaine qui est partie avec elle.
b.   Ou les derniers moments de vérité

Après plus de trois heures passées ensemble H…………… mit fin à notre entretien. Il m’informa le sourire aux lèvres que le couvert est prêt et m’invita à passer à table. Je restais encore quelques secondes sur place à me remémorer le passé, ému par tout ce qu’il venait de me dire. J’aurais aimé que notre conversation dura longtemps, qu’elle ne s’arrêta pas en si bon chemin. Enfin, plus de trois heures et demi passées en si bonne compagnie à la recherche de la vérité, d’une vérité qui tarde à venir.
À l’intérieur de cette grande salle qui respire encore le remugle des temps anciens, je l’invitais à mon tour, les deux coudes posés à table et les doigts joints comme pour mener un tour de prestidigitateur et sur un ton quasi solennel, à méditer cette lourde réflexion proverbiale*.
« Si les animaux se recherchent pour se blottir l’un contre l’autre et mourir d’une belle mort et si les cigognes quittent leurs nids pour disparaître à jamais ou se retrouver quelque part …..
c
’est qu’ils ont répondu présent à l’appel du son du cor de ces chérubins, qui ne résonnera plus ».
Ainsi s’achève l’histoire de la mitidja et de D……………. . Les deux ont quelque chose de commun. Une vieille et belle histoire qui n’est pas prête de s’arrêter, qui vous transporte loin et qui vous fait revivre le passé. Ravi tout de même d’avoir fait parler et fait reparler le mystère D…………….. Un mystère qui ne sera sans doute jamais élucidé.


d.     MÉMOIRE, QUAND TU NOUS TIENS !
………………….*, le plus jeune maraîcher en ce début d’année 40 traîne à 90 ans le poids d’une mémoire défaillante qui a du mal à cohabiter avec le peu de jours qui lui reste encore à vivre. Il racontait, il y a 30 ans, aux plus jeunes. « Le gérant est venu par une belle journée d’un après-midi nous apprendre la nouvelle. D………………….. est mort, D………………….. est mort. Rentrez chez-vous. Rentrez chez-vous, lança t’il. Aujourd’hui, est jour de repos ».



Terres : On parlera d’une surface de plus de 120 hectares qui s’étendaient des ex terres de D……………. jusqu’aux confins arrières du domaine de F…………… . À l’intérieur de cette grande étendue, une petite parcelle exotique où régnait jadis un monde animalier digne de la jungle de Java (bambous, palmiers, fougères, pintades, autruches, faisans, huppes, ainsi que diverses espèces d’oiseaux rares).

Girouette : Au moment de nous quitter H……………… m’informa que ni le socle ni l’effigie du coq de cette girouette n’ont été altérés par la corrosion, pourtant exposés depuis plus d’un siècle et demi aux intempéries. C’est dire que le métal de l’époque valait bien son « pesant d’or ».
Noëlle aux quatre vents : N’oublions pas le télé-film de la fin des années 60 qui a pour titre « Noëlle aux quatre vents ». Aux quatre vents, ce terme, si familier en son temps n’est plus usité de nos jours. Il s’emploie pour désigner quelqu’un de désorienté, qui « ne sait quel parti prendre, ni quelle conduite à adopter ». Allusion faite aux différents mouvements que fait la girouette lorsqu’elle est agitée par le vent.
Proverbiale : Cette citation appartient à André Demaison.
………………….: Ce vieux monsieur n’est plus de ce monde, il y a plus de 15 ans.
B……………..(1) : On ne connaît pas grand-chose sur cet homme, mais il est fort connu, dit-on.
D……………..(2) : C’est lui, qui nous intéresse et c’est toujours lui dont le nom revient à chaque fois dans ce récit. Il partageait, il y a très longtemps, une grande étendue de terre avec K……………… (3). Ce dernier n’ayant, croit-on savoir, aucun pouvoir légal aux yeux de la loi quant à l’exploitation de cette terre. Une terre qui sera reprise par celui-ci, juste après la mort de D…………….(2), soit quelques mois après la chute du régime nazi.


K……………..(3) : Il fut le dernier à exploiter cette terre et c’est le fils de ce dernier colon qui rendit visite aux Ouled B………………… en 1964. Ainsi, trois colons se sont succédés, l’un après l’autre, sur un intervalle de près d’un siècle et demi ….

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